Le nom du poste que nous occupons est celui que nous choisissons. Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous sommes dans le milieu informatique dans un domaine très variant, plein de nouveautés et de créativité. Le nom des postes n’y échappe pas et il n’est pas rare de retrouver 5 ou 6 termes pour désigner la même chose à quelques variantes près. Par exemple, si nous prenons le cas du conseil autour de l’agilité sans tenir compte de la forme, la même activité de conseil, peut être désignée sous les termes facilitateur, scrum master, formateur, conférencier ou encore coach agile.
Une même pratique sous des formes différentes
La pratique sous-jacente à toutes les activités énumérées ci-dessus est la même. Dans tous les cas les personnes souhaitent avoir un partage d’expériences avec l’intervenant. La différence se fait donc au niveau de la forme de l’intervention plus que son contenu. Si nous reprenons l’exemple des termes citées plus haut un coach agile sera en retrait de l’opérationnel et interviendra plus via des conseils auprès des personnes clés de l’organisation. Là où un scrum master ou un facilitateur, interviendra réellement dans l’opérationnel et durant les réunions et autres points d’organisation, il prendra aussi en charge des activités chronophage et qui ne nécessite pas une interruption des équipes opérationnelles. Pour ces deux premiers cas, l’activité est centrée sur une organisation, une entreprise, un contexte donné. Pour le conférencier ou encore le formateur, c’est un peu différent car il intervient auprès de plusieurs organisations et donc plusieurs contextes en même temps. Le partage de l’expérience sera donc plus généralistes comme les cas d’exemple vécu.
Les quiproquos et la souplesse
La méprise entre les termes est légion, l’offre fait état d’un besoin de scrum master mais en fait le client a plus besoin d’un coach agile car il ne souhaite pas créer de dépendances envers l’intervenant. Encore une fois le nom du poste pour un besoin dépend de l’entreprise et il ne faut pas s’y arrêter et savoir rester souple, l’important étant ce qu’on fait et non l’intitulé de la fiche de poste. Je fais depuis quelques temps de plus en plus de café visio (discussion informelle autour d’un café en visio-conférence si ça vous intéresse n’hésitez pas 😉 ), lors de ces échanges très intéressants j’ai pu rencontrer différentes personnes du domaine et la tendance à ne plus tenir compte des termes grandies. L’important n’est pas le nom d’un poste mais ce qu’on y fait et comment on le fait. Le reste n’est qu’un mot sur un cv ou une fiche de poste ou encore un profil Linkedin, une notion abstraite qui essaie tant bien que mal de représenter une complexité importante.
Difficile de croire qu’un terme permet de représenter les activités quotidiennes d’une personne, un terme pour 35h par semaine pour 220 jours par an, l’exercice est très difficile notamment dans les métiers où l’adaptation au contexte est permanente et où chaque élément est susceptible de changer à intervalle régulier.
Des questions sur l’agilité, scrum et leurs mises en application dans votre contexte, n’hésitez pas à me contacter.