Comme nous avons pu le voir dans l’article précédent, les méthodes agiles sont un bon point de départ, une inspiration, un lanceur vers le chemin de l’agilité plus qu’un écrit religieux à suivre à la lettre.

Dans une organisation qui s’oriente vers l’agilité, la culture reste, les méthodes et process changent.

La culture est composée des valeurs et de la vision que porte une entreprise. C’est un état d’esprit, des convictions humaines, quelque chose de peu palpable et qui ne se transmets que par la proximité et l’exemple concret sur le terrain. Impossible de transmettre une culture de qualité dans le développement logiciel si on interdit aux développeurs de mettre en place des pratiques qui vont avec (par exemple les tests automatiques ou encore le Test Driven Development).

Les méthodes et process sont là pour apporter une organisation pour atteindre un objectif, une vision en fonction d’un contexte donné hors ce dernier ne cesse d’évoluer (textes de lois, concurrence, évènements extérieurs…), il n’est pas sous notre contrôle et par conséquent il est source d’inquiétudes.

S’adapter au contexte, au changement est primordial parce qu’il n’existe pas de solution miracle répondant à tous les contextes, si c’était le cas elle aurait un succès phénoménal, parce que les cadres de travail font intervenir l’humain et chaque personne perçoit les choses différemment. Parce que les méthodes et process qui ont fait les succès d’hier feront peut être l’échec d’aujourd’hui. Ce monde en perpétuel mouvement implique donc d’être en capacité de changer lorsque cela est nécessaire.

Pour changer il faut passer par l’étape de la remise en question de l’existant, on ne peut faire changer une organisation qui lutte de toutes ses forces pour rester dans un état identique. Il faut donc travailler à partir de ce point à constater ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne moins bien aujourd’hui. A partir de ces précieux retours, il faut en saisir l’essence, la cause racine, le point d’action qui aura avec un minimum d’effort le plus de résultats.

Lorsque cette activité de remise en question de l’existant est réalisée suffisamment souvent une amélioration par petite adaptation est envisageable, dans le cas contraire des gros changements peuvent être nécessaires mais les impacts et effets de bords seront plus forts voire dangereux.

« Il n’y a qu’une seule chose dans la vie qui ne change jamais, c’est le changement ». Cette citation de Confucius représente bien l’acceptation du changement nécessaire à l’évolution et l’amélioration continue. Cette notion est plus qu’importante dans la culture agile, elle est même pour moi un des piliers. C’est ce changement de contexte perpétuel qui nous pousse à aller toujours plus loin, à améliorer les choses et à définir les bonnes pratiques à adopter dans ce contexte. Que ce soit d’un point de vue technique ou organisationnel, la base de toutes améliorations reste l’acceptation que le contexte à changer par bien des aspects possibles.

Lors de coaching agiles ou lorsque l’on arrive comme faciliatateur / scrum master au sein d’une équipe, une fois la prise de contexte réalisée, vient le temps de la proposition d’outils et de méthodes permettant de traiter les points de douleurs, d’adapter l’organisation et les process en place pour plus d’efficacité.

Des questions sur l’agilité, scrum et leurs mises en application dans votre contexte, n’hésitez pas à me contacter.

Image par Gerd Altmann de Pixabay